Hier au soir, j’assistais aux 25 ans du Club Carrières Grandes Ecoles (G16+) qui furent l’occasion d’une rencontre sur le thème du réseautage. Je m’attendais à voir une armée de jeunes diplômés prête à recueillir ses consignes et à partir en campagne sur le champ. Eh bien, c’était une réunion d’Etat-Major où les barbes blanches et grises savamment taillées s’agitaient à côté des tailleurs de dirigeantes respectables et surement respectées.


La soirée fut, pour partie, occupée par les résultats de l’enquête sur le réseautage réalisée par Science-Po Conseil. Cette enquête donnait, outre le panorama de l’activité, un diagnostic des pratiques, et identifiait les points d’attention afin de se perfectionner.
Lorsque ce fut le tour d’Hervé Bommelaer, auteur de l’ouvrage « Booster sa carrière grâce au Réseau » (Editions Eyrolles – décembre 2007), la salle peinait à sortir de l’anesthésie légère qu’avait provoquée les graphiques de l’intervention précédente. L’humour, le suspens, et l’esprit d’à propos du conférencier réussirent, malgré tout, à mobiliser l’assistance sur les quelques messages clés du sujet.
S’ensuivit Bernard Weil, réseauteur de talent, qui partagea son expérience des outils spécialisés et, notamment, démontra un usage averti de viadeo. Enfin, Claude Cohen (Harvard Business School), spécialiste du speed dating, souligna la pertinence du speed dating appliqué au networking et répondit à plusieurs questions.
L’ensemble des interventions fut jalonné de saynètes interprétées par des acteurs de la société Art Com, illustrant, en situation, les erreurs fréquentes dans la démarche réseau.

La soirée s’acheva par un cocktail où le champagne honorable et les petits fours fameux mirent un point d’exclamation à une soirée fort intéressante.

Mon retour personnel : le réseautage a été traité principalement sur le plan de l’évolution de carrière, alors qu’il peut être aussi un outil pour manager afin d’entretenir un réseau de compétences prêtes à être mobilisées sur un projet. De même, il a été question essentiellement des réseaux de grandes écoles, avec cette idée que la qualité du réseau dépend de la qualité de l’école. Néanmoins, en situation, un manager baigne dans un ensemble de réseaux, universitaires, professionnels, civils. Le talent réside peut être dans l’art d’activer de manière coordonnée l’ensemble de ces réseaux.

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