Lorsqu’on entend des ingénieurs converser sur leur métier, ils sont rarement à court d’exemples qui démontrent la relation entre une situation problématique et l’absurdité d’un choix initial. D’ailleurs la solution, guidée par le bon sens, est souvent de revenir sur l’absurdité de ce choix.
Les conférenciers américains cultivent les exemples tranchés où le dénouement d’une situation vient de l’identification d’une absurdité initiale que le bon sens, une fois acquis, ou rétabli, permet de détecter.

Certains d’ailleurs trouve cela rassurant : une fois, la recette acquise, les problèmes deviennent faciles à résoudre. D’ailleurs, c’est en envisageant ces cas que l’on envisage l’efficacité de la recette.

Sans entrer dans une évaluation de la qualité du remède au problème, force est de constater que les contextes problèmatiques souvent persistent et que, lorsqu’ils sont résolus, ils le sont par des individus qui rassemblent des qualités que l’on trouve rarement associées. Cet ensemble regroupe le leadership, la compétences, la capacités à négocier, la capacité de travail, etc…

Finalement, le bon sens si commun, n’est-il pas le reflet de l’expérience et de l’expertise de chacun ? Et finalement, sa diffusion, ne serait-elle pas une illusion provenant de l’idée – fausse – qu’il repose sur une qualité identique chez chacun de nous ?

Je vous informe aussi que j’ai publié sur mon site la fiche de lecture d’un livre tout aussi rempli de bon sens : « urbanisme du SI et gouvernance ».

A bientôt

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